Auteur : Emmanuel de Careil
Les religions les plus connues à l'heure actuelle (Juive,
chrétiennes et musulmane) dont dérivent bien d'autres, laissent penser par
différents points communs, qu'elles ont une origine beaucoup plus ancienne qu'on
ne le pense généralement.
Déjà 8000 ans avant J.C., voire plus, on sait par les légendes
chinoises, népalaise, tibétaine et indienne, qu'est apparu sur terre un
enseignement dicté par des "dieux" et les fils de ces dieux, et qui donnera par
la suite le Brahmanisme, dont dérivera plus tard le Bouddhisme sous toutes ses
formes.
Cette philosophie de vie a été transmise par voie orale puis
rédigée ultérieurement dans un ouvrage composé de plusieurs "livres"(manuscrits)
dans une langue inconnue, le "senzar" qui donnera naissance au "sanscrit" par la
suite. Il semblerait que cette langue ne soit pas terrestre ou pour le moins que
ce soit une langue qualifiée de magique
Elle a, selon toute vraisemblance, été enseignée à une
élite qui l'a transmise à quelques privilégiés.
Cette "Bible" est conservée précieusement quelque part au Tibet
ou au Népal, et seuls quelques grands prêtres et quelques initiés occidentaux
ainsi le Dalaï-lama en connaissent le contenu. C'est le livre de référence
actuel du Bouddhisme Tibétain.
Certains passages de l'un des volumes de cette Bible, ont
pourtant été dévoilés au fil du temps par différents personnages dont l'écrivain
Saint Yves d'Alveydre (un occultiste du 17ème siècle) et Madame Blavatsky qui y
découvrit ce qu'elle allait appeler la Théosophie, philosophie ésotérique
représentant la Tradition commune à toutes les religions. Elle consacra toutes
ses forces à propager cette philosophie qui pour elle devait servir à unir les
hommes, au-delà des sectarismes. Saint Yves d'Alveydre, Héléna Pétrovna
Blavatsky le nommeront "livre de Dzyan" ou encore "stances de Dzyan" pour Louis
Jacolliot un auteur contemporain au deux premiers et qui fut un fin analyste des
croyances et des mœurs religieuses de l'Inde.
Selon le livre de Dzyan, les premiers hommes de la terre étaient
des descendants des "Célestes". Le texte explique l'évolution de l'homme et
aurait été dicté aux Atlantes, par des êtres divins, comme le pensaient certains
scientifiques français dont l'astronome Bailly.
Lorsque madame Héléna Pétrovna Blavatsky a fait connaître ces
textes dans les années 1850, l'église catholique les a condamné en expliquant
qu'ils avaient été écrits par Satan en personne.
Si l'on reprend aujourd'hui les récits de certains prophètes, on
retrouve quelques similitudes dans leurs récits, pourtant écrits à plusieurs
centaines (voire milliers) d'années d'écart. Hénoch, Ezéchiel, Abraham, Moïse et
enfin Mahomet, expliquent chacun à leur manière les directives données par Dieu
afin de vivre plus agréablement en communauté.
On constatera que ces indications sont pleines de sagesse. Elles
abordent tant la vie en couple stipulant qu'il faut honorer son épouse, que les
attitudes à l'égard des autres et autres notions d'amour. Même des consignes
d'hygiène étaient abordées. Il est clairement décrit la manière de préparer la
nourriture et il est même spécifié les animaux qui sont impropres à la
consommation. N'ayant aucune connaissance phytosanitaire en ces temps lointains,
comment pouvaient-ils savoir ce qui était bon de ce qui ne l'était pas ?
On constatera aussi dans l'Ancien Testament qu'Hénoch comme
Ezéchiel racontent leur visite dans un "char de dieu" et un peu plus tard, vers
le milieu de sa vie, Hénoch aurait été enlevé par Dieu lui-même.
Dans ce même ouvrage, Ezéchiel nous décrit les individus
qu'il nomme "anges": D'aspect humain, très grands, blonds tout habillé de blanc,
avec une ceinture dorée et des pieds en forme de sabots de boeufs.
Au cours de fouilles relativement récentes, réalisées à Ninive
dans la bibliothèque d'Assurbanipal, on a découvert des cylindres d'argile qui
relatent aussi le voyage du roi Etan dans l'espace, grâce à un "navire volant en
forme de bouclier" appartenant à des "dieux" d'apparence humaine, très grands,
blonds et vêtus de blanc.
A Babylone, la reine Sémiramis aurait été selon toute
vraisemblance, d'après toutes les légendes que l'on connaît sur elle, la fille
d'une déesse et d'un père Atlante.
On s'aperçoit que toutes les personnes qui ont marqué
l'histoire, les légendes et la mythologie sont nées d'un parent inconnu.
On ne connaît pas les parents de Moïse, les Pharaons étaient le
produit de l'union d'une reine terrienne et d'un dieu, et Jésus Christ disait
qu'il était le fils de Marie (sa mère) et de Dieu. Ceci pour n'en citer que
quelques uns, car il en existent bien d'autres.
L'ancien Testament, qui se trouve être le puits commun aux
principales religions, révèle des similitudes quant à cet paternité mixte : dans
le chapitre VI de la Genèse, il est écrit : "...en ce temps là les Néphilims
(les Géants) étaient sur terre et leurs fils se sont unis aux filles des hommes
pour leur faire des enfants qui deviendront les hommes fameux...".
On trouve aussi dans un autre passage, le nom de "Elohim" pour
désigner des êtres venus d'ailleurs. En hébreux, Elohïm est un pluriel et
signifie " dieux "; il y avait donc plusieurs "dieux" à cette époque.
Ceci est une petite anomalie parmi tant d'autres que l'on va
retrouver là aussi dans l'ancien testament. Une autre bizarrerie qui passe aussi
très facilement inaperçue, est le temps qui s'est écoulé depuis Adam et Eve
jusqu'à Moïse, ainsi que l'âge des individus.
En effet, dans la Genèse chapitre 1 et 11) on peut retrouver
toute la lignée depuis son origine, mais si l'on sait que Moïse est né à peu
près en l'an -1300 avant J.C., Abraham a vu le jour vers -1900 av.J.C.
En suivant les dates citées, Noé aurait vécu le déluge en
l'an -2192, Hénoch aurait disparu avec Dieu en -3159, et Adam et Eve auraient vu
le jour en -3891. Or, on sait aujourd'hui par la recherche en géologie, que le
déluge eut lieu aux environs de -7500 avant J.C.
On y apprend aussi, qu'Adam et Eve auraient vécu 930 ans,
Mathusalem 969ans, Noé 950 ans, puis après, plus le temps passe et plus la durée
de vie diminue pour arriver à Moïse qui aurait vécu 120 ans.
Un autre fait qui peut sembler être une coïncidence, est que
l'on peut constater que l'un des fils d'Adam et Eve se nommait Seth. Or il se
trouve que le dieu qui a engendré plusieurs pharaons s'appelait aussi
Seth.
Les sémites, descendants de Sem, fils de Noé, avaient une langue
unique. Ce peuple venait de cette région d'Asie (entre Chine et Inde), et
adorait un dieu du nom de Bâal. Or, par la suite, on retrouvera Bâalzébub qui
donnera plus tard Belzébuth, et Bâal-Phégor chez les Moabites qui dérivera en
Belphégor chez les Grecs.
Curieusement, chez les chrétiens on va retrouver aussi
Belzébuth, mais aussi un nouveau venu qui n'est autre que Lucifer. Du latin
"Lux"(lumière) et "Ferre"(porteur); c'est le nom qu'on donnait au Christ
jusqu'au III° siècle, bannit par la suite par l'église catholique qui avait
décrété que désormais ce serait le nom d'un démon. Or, le mot démon vient du
grec "Daimôn" qui veut dire être surnaturel, et non pas diable.
Lucifer voulant dire porteur de lumière dans le sens de
"enseignement de la connaissance". Lucifer est un nom commun et non pas le nom
d'un individu.
On s'aperçoit aussi que ce qui est écrit dans la Genèse, a été
déjà écrit auparavant dans d'autres textes chez d'autres peuples. Noé et son
déluge en sont un exemple flagrant... Il existe partout avec un autre nom
(Utnapistim le Babylonien, Ziousoudra le Sumérien, Deucalion le Grec, Manu
l'Indien et Yiam l'Iranien), et dans les grandes lignes, le récit est bien le
même.
La venue sur terre d'êtres lumineux (anges pour nous) est aussi
un grand classique. Le récit de la vie des dieux et de leurs fils parmi les
hommes, existe aussi dans les textes les plus anciens (-8000 ans) et fait même
partie des légendes de certains pays asiatiques.
Même les Atlantes sont décrits dans ces civilisations asiatiques
anciennes. Il semblerait qu'ils avaient un lien avec ces dieux et qu'ils
connaissaient énormément de choses dans différents domaines.
Les quelques légendes que l'on connaît, font mention d'individus
assez identique à nous, mais à la peau couverte d'écailles.
Ceci tendrait à prouver, qu'à l'origine de l'humanité, il y
avait des dieux, ou pour le moins des êtres que les habitants de la terre
qualifiaient de tels, et toutes nos religions découleraient d'un seul et même
enseignement qui aurait été modifié au fil du temps par les uns et par les
autres pour des raisons que l'on ignore précisément.
La Bible nous dit que de temps en temps, ils viennent sur terre
avec des "chars de feu"... Cette définition se retrouve aussi dans d'autres pays
avec pratiquement le même descriptif naïf dû au manque de connaissances
techniques.
L'apocalypse, qui est un mot qui a conjointement trois
significations, signifie autant " connaissance " que " révélation " que "
destruction ", est aussi un texte du nouveau Testament qui annonce le retour sur
terre des anges de Dieu, tout comme les légendes égyptiennes qui affirment le
retour de Pharaon et les catholiques, le retour du Christ.
Quelle est donc cette " révélation " qui apportera la "
connaissance " et qui indura la " destruction " ?