Auteur : Marina Missier
Ica est une petite ville du Pérou où furent retrouvées à
partir de 1908 des pierres gravées. Ce que représentait ces gravures fut un tel
choc pour la communauté scientifique qu'elle commença à crier au faux, accusant
le pauvre fermier inculte qui avait mis à jour les premières pierres de les
avoir gravées lui-même dans le but d'arrondir ses fins de mois en les vendant à
des touristes crédules.
Je passerai sur les querelles d'experts qui seraient trop
longues à énumérer car concernant ce sujet, les scientifiques ont eu la même
réaction que l'église lorsque la science a défendu le credo que la terre était
ronde et n'était pas le centre de l'univers.
Concernant l'histoire que nous raconte la bibliothèque de
pierre d'Ica, les scientifiques ont eu beaucoup de mal à admettre que les "
dogmes " scientifiques qu'ils ont émis puissent être remis en question.
Ce qui est réellement important au bout du compte n'est pas
vraiment que les scientifiques réfutent la thèse que ces pierres puissent avoir
été gravées il y a des millénaires. Cela même si la datation au carbone 14 n'a
pas pu les dater tellement elles étaient anciennes, l'important est que certains
scientifiques moins obtus se sont penchés sans a priori sur certains des points
dont ils ont pu vérifier le bien fondé.
Ainsi, il y a une série de pierres qui expliquent la
transplantation d'organes. Lors de ses transplantations on fait au receveur une
transfusion de liquide placentaire d'une femme qui est dans son premier
trimestre de gestation. Or, les scientifiques d'aujourd'hui ont trouvé qu'il y
avait dans le placenta des femmes, durant le premier trimestre de leur
grossesse, une hormone qui est un formidable anti-rejet naturel.
Ainsi donc, nos lointains ancêtres, connaissaient non seulement
déjà les transplantations d'organes mais avaient une sacrée avance sur notre
science puisque eux réalisaient non seulement des transplantations cardiaques
(entre autres) mais aussi des transplantations de cerveau humain.
Robert Charroux a commenté quelques unes de ces opérations dans
son ouvrage " l'Énigme des Andes " aux éditions. Robert Laffont
Par ailleurs, nos géologues ont réussi à prouver que la
carte de la terre qui figurait sur les pierres est une carte qui montre la terre
telle qu'elle aurait été vue par quelqu'un qui l'observerait du ciel mais du
ciel d'il y a 13 millions d'années. On comprend que pour la majorité des
scientifiques il est inconcevable de pouvoir accepter qu'il y a 13 millions
d'années l'humanité possédait déjà une connaissance scientifique bien supérieure
aux connaissances actuelles.
La bibliothèque couvre des domaines extrêmement variés telles
les races humaines, les animaux préhistoriques, des cartes de continents perdus,
des cartes stellaires et de la connaissance d'une catastrophe universelle.
Le Docteur Cabrera qui fut le premier à s'intéresser réellement
à cette bibliothèque, à partir de 1968, avait une collection personnelle de plus
de 10 000 pierres. Après de longues années de négociations et de mise en
confiance il réussit à convaincre le fermier à l'origine de la découverte de
l'essentiel des pierres de lui montrer l'endroit où elles se trouvaient.
Le Docteur Cabrera dit avoir visité une grotte où se trouvaient
plus de 100 000 pétroglyphes (pierres gravées). On ignore le nombre exact de ces
pierres car il y en eut qui furent découvertes ailleurs qu'au Pérou.
Selon le Docteur Cabrera qui possédait la collection la plus
importante de ses pétroglyphes ainsi que selon les gens qu'il a autorisé à voir
cette collection, la bibliothèque d'Ica raconterait non seulement l'histoire de
l'humanité et l'histoire d'un peuple qui avait des connaissances supérieures aux
nôtres qui a du faire face à une catastrophe naturelle majeure qui aurait pu
être la chute d'une météorite ou d'une comète.
Les survivants auraient alors créé ses pétroglyphes afin de
laisser une trace de leurs connaissances pour les générations futures. La région
où ses pétroglyphes furent découverts est une région désertique, parmi les plus
anciennes du globe, où l'on peut voir de nombreux restes pétrifiés d'animaux
affleurant à la surface. Le sous-sol contient de nombreuses tombes incas et pré
incaïques.
Par ailleurs, Ica se trouve dans l'axe indiqué par le "
chandelier de Nazca " lorsqu'on arrive par la mer. Ce " chandelier " fait partie
d'un ensemble de dessins gigantesques mais visibles uniquement à partir du ciel
et que les ufologues appellent les " pistes " de Nazca. Ces dessins sont une
énigme et aucune théorie émise à leur propos n'a pu trouvé d'explication
scientifique. La seule chose est qu'on ne peut que constater d'une part qu'elles
existent et d'autre part qu'on ignore comment ces dessins ont pu être réalisé ni
quelle était leur fonction ou signification.
Si la bibliothèque d'Ica pose tant de problème à nos
scientifiques ce n'est pas seulement car elle remet en cause la préhistoire
telle qu'ils l'ont définie mais aussi parce que les pétroglyphes mettent aussi
en avant des interventions " extérieures inconnues " d'où l'autre raison qui
fait que cette bibliothèque est chère au cœur des ufologues.
Pour résumer cette vaste bibliothèque nous apprend qu'il fut un
temps les hommes domestiquaient les dinosaures, combattaient d'autres
dinosaures. Nous parle d'espèces animales disparues depuis, d'hommes regardant
les étoiles à l'aide de longues-vues ou regardant des pétroglyphes ou des
fossiles avec des loupes.
Nous montre des cartes stellaires et des cartes de la Terre
telle qu'elle était il y a 13 millions d'années, des opérations chirurgicales
stupéfiantes, décrites étape par étape, mais aussi des descriptions de
césarienne avec l'acuponcture comme moyen d'anesthésie, des transplantations
d'organes.
Un autre pétroglyphe découvert dans le Yucatan par William Niven
un explorateur, montre des étendues de terres dans l'Océan atlantique et dans
l'Océan pacifique, que certains supposent être l'Atlantide et Mu.
Le fait que le contenu de cette bibliothèque puisse être fort
dérangeant pour les " dogmes " scientifiques, pas plus que le fait qu'il
soit une pierre dans le jardin des ufologues et une autre dans le jardin de ceux
qui affirment l'existence de l'Atlantide et encore moins le fait qu'il nous
oblige à mettre en cause nos propres certitudes et à affronter nos peurs ne doit
pas nous faire occulter son existence.